Qu’est ce que le prix Jean-Louis Laclare ?
Le prix « Jean-Louis Laclare » est destiné à récompenser une physicienne ou un physicien pour ses travaux remarquables en physique ou en technologie des accélérateurs. L’âge limite des candidates et candidats ne pourra dépasser 40 ans au 31 décembre de l’année civile de l’année de remise du prix.
Il est décerné tous les ans lors des Journées Accélérateurs de Roscoff ou des Rencontres Accélérateurs.
Rendez-vous sur cette page du site de la SFP pour déposer une candidature.
Les lauréats et lauréates du prix
- 2024 : Alexis Gamelin
- 2023 : Eléonore Roussel (1er accessit: Frédéric Bouly)
- 2022 : David Longuevergne (1er accessit : Mathieu Valléau)
- 2021 : Cédric Thaury
- 2019 : Hélène Felice
- 2017 : Clément Evain
- 2015 : Marie Labat et Walid Kaabi
- 2013 : Antoine Chancé
- 2011 : Romuald Duperrier
- 2009 : Jean Luc Biarrotte
- 2007 : Laurent S. Nadolski
- 2005 : Nicolas Pichoff
- 2003 : Robin Ferdinand
- 2001 : Amor Nadji
- 2000 : Christian Travier
- 1998 : Marie Emmanuelle Couprie
Le lauréat 2024
Le 16ème prix Jean-Louis Laclare est décerné à Alexis Gamelin.
Alexis Gamelin a débuté sa carrière scientifique avec une thèse de doctorat portant sur les effets collectifs dans le cadre du projet ThomX. Durant ses trois années de doctorat, Alexis Gamelin a abordé divers aspects de la physique des accélérateurs, principalement d’un point de vue théorique. Il a mené des études approfondies sur les effets liés aux champs de sillage (impédance, rayonnement synchrotron cohérent), a développé des modèles numériques complexes basé sur du tracking utilisant l’optique linéaire et non-linéaire, et s’est particulièrement illustré dans le développement du code NUAGE pour l’optimisation du nettoyage des ions du vide résiduel. Ses recherches lui ont valu le prix du meilleur poster au workshop Low Emittance Ring (LER) 2016 pour ses travaux sur l’impédance et une invitation à présenter ses recherches sur les nuages d’ions au LER’18 (ion-trapping in electron storage rings). Son école doctorale lui a décerné le prix de la meilleure thèse, soulignant la qualité exceptionnelle de son travail.
A peine sa thèse achevée, Alexis Gamelin fut recruté par le synchrotron SOLEIL, pour renforcer le groupe Physique des Accélérateurs, dirigé par Ryutaro Nagaoka, sur les thématiques d’effets collectifs. Un parcours hors-norme, témoignant de ses qualités. Alexis Gamelin ne cesse dès lors de contribuer efficacement à l’amélioration des performances de l’anneau de SOLEIL, grâce notamment à ses travaux sur les systèmes de feed-back transverses et à la mise en service d’un système de contrôle rapide de la taille verticale du faisceau d’électron par bruit blanc.
Dans le cadre du projet SOLEIL II, Alexis Gamelin s’est rapidement attelé au développement du code mbtrack2, un code de tracking de particules sous l’influence d’effets collectifs. Ce code, permettant des études paramétriques, est aujourd’hui considéré comme l’un des plus avancés de la communauté et utilisé sur plusieurs synchrotrons de par le monde.
Alexis Gamelin s’est attaqué en parallèle, à l’évaluation de l’impédance de l’anneau de SOLEIL II, et son impact sur le faisceau. Intégrant les défis technologiques lancés pour SOLEIL II, tels que le diamètre réduit des chambres à vide, Alexis Gamelin et son collaborateur ont notamment découvert et expliqué l’effet de la résistivité d’un dépôt NEG sur le seuil d’instabilité. Un résultat majeur, salué par la communauté internationale. Toujours pour SOLEIL II, Alexis Gamelin a également conduit toutes les études d’effets collectifs, incluant les instabilités longitudinales et transverses en mode mono- et multi-paquets, en présence d’un double système RF incluant des cavités harmoniques. Confronté à la simulation de diverses instabilités dont certaines sont extrêmement chronophages car se développant sur un temps « long » (des dizaines de millisecondes). Alexis Gamelin a récemment développé de nouveaux algorithmes basés sur un solveur semi-analytique des équations de Vlasov dans le domaine fréquentiel, sur la base de la théorie de Bosch, permettant d’apporter des réponses rapides aux questions de stabilité du faisceau. Les études menées grâce à ces outils, ont porté Alexis Gamelin au rang des principaux experts de l’ensemble de la communauté.
Alexis Gamelin s’est également toujours investi dans la formation. Enseignant en master 2, il encadre également stagiaires, doctorants et post-doctorants. En tant que mentor, Alexis Gamelin a démontré une capacité exceptionnelle à guider et à inspirer ses étudiants, les aidant à développer leurs compétences techniques et analytiques, tout en favorisant leur développement professionnel.
Le jury aura enfin particulièrement apprécié la capacité d’Alexis Gamelin à interpréter chacun de ses résultats et à résoudre avec inventivité et maturité des problématiques de nouvelles physiques complexes.
L’ensemble de ces éléments ont amené le jury à décerner le Prix Jean-Louis Laclare 2024 à Alexis Gamelin.
Le lauréat 2023
Le 15ème prix Jean-Louis Laclare est décerné à Eléonore Roussel.
Éléonore Roussel est chargée de Recherche CNRS au sein du Laboratoire de Physique des Lasers, Atomes et Molécules (PhLAM) à l’Université de Lille, dans le domaine des accélérateurs ainsi que dans des domaines situés à l’interface entre la photonique et la physique des accélérateurs.
Sa thèse a porté sur la dynamique spatio-temporelle des paquets d’électrons lors de l’instabilité de microbunching, et sur le rayonnement synchrotron cohérent dans les anneaux de stockage, en collaboration avec UVSOR (Japon) et le Synchrotron SOLEIL (France). Cette thèse représente un apport significatif à la communauté des accélérateurs, tant du point de vue théorie et simulation que du point de vue expérimental. Elle a en effet largement contribué aux premières observations directes et en temps réel de microstructures dans des paquets d’électrons sur ces deux installations, grâce au développement de systèmes de mesures du rayonnement THz monocoup à grande fréquence de répétition. L’ensemble de ces travaux de thèse a permis au PhLAM de développer de nouvelles collaborations autour de l’observation du rayonnement cohérent THz, notamment avec KARA (Karlsruhe Institute of Technology), DESY et European XFEL (Allemagne).
Eléonore a ensuite effectué un post-doctorat en Italie, au Laboratoire Elettra Sincrotrone Trieste, au cours duquel ses travaux sur le laser à électrons libres de FERMI ont conduit à la première démonstration de la configuration avancée dite « Echo Enabled Harmonic Generation ».
Elle s’est par ailleurs investie, lors d’un postdoctorat au Synchrotron SOLEIL sous la direction de Marie-Emmanuelle Couprie, dans le projet COXINEL (Coherent X-Ray source INferred from Electrons accelerated by Laser) pour lequel elle a produit des études théoriques pour la conception, développé son système de contrôle-commande, participé au commissioning de la ligne au LOA (Laboratoire d’Optique Appliquée) et à la confrontation des résultats expérimentaux aux modèles numériques. Le projet, implémenté par la suite à HZDR (Helmholtz-Zentrum Dresden-Rossendorf) a récemment obtenu un succès de tout premier plan, puisqu’il a conduit à la première démonstration expérimentale d’un LEL injecté, sur accélérateur laser-plasma.
De retour dans les effectifs du PhLAM en 2017 en tant que Chargée de Recherche CNRS, Eléonore Roussel a apporté une contribution majeure au développement d’une nouvelle méthode de mesure de champs électriques « single-shot » à très haute résolution temporelle (DEOS – Diversity Electro-Optic Sampling), implémentée à DESY/European XFEL, TeraFERMI, FELBE/TELBE, SOLEIL. Elle est actuellement co-coordinatrice du projet européen EIC Pathfinder Open TWAC (Terahertz Wave Accelerating Cavity).
Le jury a fortement apprécié les accomplissements scientifiques déjà mondialement reconnus d’Éléonore Roussel. À sa créativité et à ses résultats exceptionnels s’ajoute le fait qu’elle a fortement contribué, dans ses laboratoires d’accueil, à façonner l’activité de recherche dans le domaine des accélérateurs en ayant un impact positif et déterminant sur tous les projets auxquels elle participe. L’ensemble de ces éléments ont amené le jury à décerner le Prix Jean-Louis Laclare 2023 à Éléonore Roussel.
Le premier accessit 2023
Le premier accessit est par ailleurs décerné à Frédéric Bouly.
Frédéric Bouly est Chargé de Recherche CNRS au Laboratoire de Physique Subatomique et de Cosmologie (LPSC), dans le Pôle Accélérateurs et Sources d’Ions, à Grenoble.
Sa thèse a porté sur l’étude d’un module accélérateur supraconducteur et de ses systèmes de régulation pour le projet MYRRHA, qui a permis la démonstration de la faisabilité d’une compensation rapide des pannes pour minimiser le nombre d’arrêts de faisceau, essentielle pour la réalisation du projet. Ces travaux innovants et pionniers ont été par la suite appliqués au système RF du Linac de SPIRAL2 au GANIL.
Après avoir alors dirigé les campagnes expérimentales d’un cryomodule équipé de cavités accélératrices de hauts gradients à l’IPNO tout en menant des études de dynamique de faisceau sur le Linac de MYRRHA, il a rejoint le CERN en tant que Fellow sur le projet d’upgrade en luminosité du LHC (HL-LHC), pour y mener des études de dynamique de faisceau intense et de ses interactions avec les cavités de type CRAB.
Frédéric est à présent Chargé de recherche au LPSC. Il y a dirigé le développement de la ligne basse énergie pour MYRRHA et a assuré le rôle de responsable scientifique national du Master Projet MYRRHA pour l’IN2P3. Il a étudié les phénomènes de compensation de charge d’espace des faisceaux intenses par injection contrôlée de gaz. Il a réalisé un programme de simulations et d’analyses sur la compensation d’erreurs et a développé des solutions capables de corriger des pannes multiples. Il est l’un des précurseurs de l’intelligence artificielle (IA) pour les accélérateurs, domaine en plein essor depuis quelques années.
Outre son activité scientifique de premier ordre, le jury a aussi apprécié son implication dans la formation des jeunes dans notre discipline en tant qu’encadrant et en tant qu’enseignant.
L’ensemble de ces éléments ont amené le jury à décerner le Premier Accessit du Prix Jean-Louis Laclare 2023 à Frédéric Bouly.
Le lauréat 2022
Le 14ème prix de spécialité accélérateurs Jean-Louis Laclare est décerné à David Longuevergne.
David Longuevergne travaille au sein du Laboratoire de Physique des Deux Infinis Irène Joliot-Curie (IJCLab) à Orsay, dans le domaine de la Supraconductivité en régime RadioFréquence (SRF).
Après avoir soutenu sa thèse à l’Institut de Physique Nucléaire d’Orsay (IPNO) en 2009 sur le sujet « Study and test of a superconducting accelerating module for Spiral2 Project », il a effectué un post-doctorat sous la supervision de R. E. Laxdal à TRIUMF (laboratoire national canadien pour la recherche en physique nucléaire et en physique des particules) pendant deux années durant lesquelles il a apporté son expertise des linacs supraconducteurs pour le développement de l’activité 1,3 GHz du projet E-Linac. À présent physicien de l’IJCLab, il est coordinateur national de l’IN2P3 pour les activités SRF et est impliqué dans de nombreux projets autour de cette thématique de première importance pour les accélérateurs actuels et futurs.
Outre ses résultats scientifiques remarquables sur les cavités accélératrices supraconductrices, tels que le modèle de dégradation du facteur qualité des cavités accélératrices, utilisé pour les qualifications des cavités dans le cadre des projets SPIRAL2, ESS, MYRRHA, le développement des systèmes de pistons d’accord mobiles des cavités de SPIRAL2, ses études sur le polissage des cavités, le jury a fortement apprécié son implication au niveau international en tant que Project Leader à la contribution CNRS au projet PIP II de FermiLab, programme de grande importance pour l’IN2P3, ainsi que sa participation à la Commission Technique de la Tesla Technology Collaboration (TTC) depuis 2019. Cela témoigne de la grande reconnaissance internationale qu’il a atteinte dans le domaine des cavités accélératrices supraconductrices. Il est de plus membre du panel d’experts « High Gradient Acceleration » pour la définition de la feuille de route Européenne pour la Physique des Particules.
David Longuevergne est enfin acteur de la transmission de ses connaissances, impliqué dans l’enseignement de l’Ecole doctorale PHENIICS (cours et travaux pratiques sur la supraconductivité et la cryogénie), et à la MYRTE Accelerator School sur la Supraconductivité en régime RF et en tant qu’encadrant de doctorants et de post- doctorants.
La richesse de ce parcours, l’expertise de très haut niveau dont il fait preuve dans le domaine de la supraconductivité en régime RF, attestée par son implication actuelle dans un projet international d’envergure (PIP II), l’apport de son travail au déploiement de SPIRAL2, et aux avancées de l’ESS et MYRRHA, ont conduit le jury à lui décerner le 14ème Prix Jean-Louis Laclare.
Le premier accessit 2022
Le premier accessit est par ailleurs décerné à Mathieu Valléau.
Mathieu Valléau travaille au Synchrotron SOLEIL dans le domaine des onduleurs cryogéniques, dans lequel il a fait preuve d’excellence en apportant de nombreuses innovations essentielles pour notre communauté.
Il est, au fil des ans, devenu incontournable dans cette spécialité dont il fait profiter non seulement SOLEIL mais aussi d’autres laboratoires dans le monde, par le biais de collaborations fructueuses : avec le Paul Scherrer Institute (PSI) en Suisse dans laquelle il a fait évoluer les nouvelles sondes à effet Hall pour onduleurs de faible entrefer, avec MAX IV en Suède pour la fabrication d’un onduleur cryogénique de 3 m de long et d’entrefer 3 mm, ou encore dans le cadre de sa responsabilité du Work Package « Short Period High Field Undulators » et de sa co-responsabilité du Work Package « Cryogenic APPLE Undulator », dans le consortium LEAPS – League of European Accelerator-based Photon Sources.
Le jury a tenu à souligner le parcours exemplaire de Mathieu Valléau qui a fait preuve d’une ténacité et d’un engagement remarquables, lui permettant, suite à son diplôme initial de DUT, de gravir avec succès tous les échelons vers cette reconnaissance internationale.
Le lauréat 2021
Le 13ème prix de Spécialité Accélérateurs Jean-Louis Laclare est décerné à Cédric Thaury.
Cédric Thaury dirige depuis 2019 le groupe UPX, Sources Ultra-rapides de Particules et Rayonnement X, composé de 13 personnes, au sein du Laboratoire d’Optique Appliquée (LOA), unité mixte de recherche (UMR) CNRS – Ecole Polytechnique (EP) – ENSTA-Paristech. En tant que chargé de recherche, son domaine de spécialité est l’étude de l’accélération d’électrons et du rayonnement X dans les accélérateurs laser-plasma.
Après un travail expérimental de thèse sous la direction de Fabien Quéré, au CEA, sur la génération d’harmoniques d’ordre élevé d’un laser sur miroir plasma, Cédric Thaury a souhaité développer ses compétences théoriques et élargir ses connaissances en rejoignant le groupe de Victor Malka au LOA pour explorer l’accélération d’électrons dans le sillage d’un laser (accélération laser-plasma)
La lauréate 2019
Le prix Jean-Louis Laclare a été décerné en 2019 à Hélène Felice.
Hélène Felice travaille au sein du Laboratoire d’Étude des Aimants Supraconducteurs (LEAS) du Département Accélérateurs de Cryogénie et de Magnétisme (DACM) de l’Institut de Recherche sur les Lois Fondamentales de l’Univers (IRFU) du CEA-Paris-Saclay.
En tant qu’ingénieure de recherche, elle est spécialiste des domaines relatifs à la conception et aux technologies des aimants supraconducteurs de haut champ pour les accélérateurs de particules.
Historique du prix
Jean-Louis Laclare (1942-2003) est un physicien français, spécialiste des accélérateurs de particules.
Jean-Louis Laclare fut président de l’interdivision de 1998 à 1999, et il joua un rôle déterminant pour promouvoir notre spécialité à la SFP.
Il eut une carrière scientifique exceptionnelle. Il soutient une thèse relative aux effets non linéaires dans les accélérateurs circulaires de particules en 1970. Puis il entre au CEA en 1971 au sein du Groupe d’Optique Corpusculaire du Département Saturne, après avoir passé une année au Canada où il avait travaillé sur un projet de synchrotron à électrons. Il succède ensuite en 1973 au Professeur Henri Brück à la tête du Groupe de Physique des Accélérateurs, nouvellement créé. Il étudie le remplacement de l’accélérateur Saturne, mis en service en 1958, par un synchrotron à focalisation forte, Saturne II. La mise en service en 1978 de cette installation a un retentissement très important dans la communauté des accélérateurs de particules.
En 1983, il est nommé chef du projet MIMAS, synchrotron injecteur de Saturne 2. En 1986, il est détaché du CEA pour diriger la construction du centre de rayonnement synchrotron européen ESRF à Grenoble, avec une équipe constituée de plusieurs centaines de personnes de douze nationalités différentes. En 1996, nommé conjointement par le CEA et le CNRS, il assure la direction de l’avant-projet détaillé du synchrotron SOLEIL. En 1999, il dirige le projet Concert, accélérateur de protons de haute intensité à applications multiples, puis en 2001, le projet de source de neutrons de spallation européenne ESS. Il rejoint en 2002 l’équipe d’étude de Spiral2, source intense d’ions radioactifs.
Tout au cours de sa carrière, il a su montrer sa plus haute compétence dans le domaine des accélérateurs, tant dans les aspects pratiques que théoriques. Il s’est distingué comme un chef de projet remarquable, sachant faire des choix techniques justes et motiver les équipes. Il œuvra pour les collaborations entre différents centres, et mit en place des collaborations pour décrire les avancées notables dans les différents centres. Il a joué un rôle crucial pour bon nombre d’accélérateurs dans notre pays. Et même s’il n’était plus là pour accompagner les équipes ayant œuvré à la construction et à l’opération de SOLEIL, elles lui sont redevables de l’énergie, l’intelligence et la compétence dont il a fait preuve pour l’APD.
Plus largement, il a joué un rôle majeur dans la communauté des anneaux de stockage pour le rayonnement synchrotron. Il a toujours aussi su transmettre son savoir et sa compréhension des phénomènes par des cours dans les écoles d’accélérateur et par l’encadrement d’étudiants. Son activité scientifique fut récompensée par le Prix Esclangon de la Société Française de Physique en 1983, pour ses travaux sur l’accélération de particules polarisées dans Saturne. Il reçut la Médaille de Chevalier de l’Ordre National du Mérite en 2001. Il fut aussi membre de très nombreux comités scientifiques internationaux.
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