Prix de thèse Jacques Haïssinski

Qu’est ce que le prix Jacques Haïssinski ?

Le prix Jacques Haïssinski est destiné à récompenser une personne ayant soutenu une thèse remarquable dans la discipline. Il est remis tous les deux ans lors des Journées Accélérateurs et est ouvert à toutes les personnes ayant soutenu une thèse dans la discipline moins de deux ans avant le 31 décembre précédent l’édition en question des Journées Accélérateurs de Roscoff. Le prix sera décerné pour la première fois lors des Journées Accélérateurs qui se tiendront du 7 au 10 octobre 2025.

Rendez vous sur cette page du site de la SFP pour déposer une candidature.

Historique du prix

Photo de Jacques Haissinski
Jacques Haïssinski, photo © IJCLab

Jacques Haïssinski (1935-2024) était un physicien français dont les travaux ont marqué les domaines des accélérateurs mais aussi de la physique des particules et de la cosmologie. Sa carrière scientifique débute au Laboratoire de l’Accélérateur Linéaire à Orsay, où il contribua à la mise en œuvre des premières collisions électron-positon dans l’anneau AdA, pionnier dans le domaine. En 1967, il formula l’« équation de Haïssinski », décrivant l’équilibre longitudinal dans un anneau de stockage, devenue une référence dans le champ des accélérateurs.

Au cours de sa carrière, il exerça d’importantes responsabilités : porte-parole de l’expérience CELLO à DESY, directeur adjoint scientifique de l’IN2P3, directeur du DAPNIA au CEA/Saclay et président du comité des expériences du LEP au CERN. Il s’engagea dans la conception et la réalisation du projet ThomX, une source compacte de rayons X par diffusion Compton installée à IJCLab. Professeur à l’université Paris-Sud, Jacques Haïssinski se distingua aussi par son engagement dans la diffusion de la culture scientifique, notamment à travers Sciences-ACO. Auteur et conférencier, il militait pour une science ouverte sur la société, abordant également les enjeux environnementaux et la transition écologique. Lauréat du Prix Félix-Robin (2001) et du Prix André Lagarrigue (2012), il laisse un héritage scientifique et humain durable auprès de la communauté scientifique.

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